Le blister est cet emballage plastique transparent et énervant qui emprisonne la
grande majorité des revues comportant un encart jeté de type CD-ROM, livret ou cassette
vidéo.
Même si elle a ses raisons, cette pratique est franchement désagréable. Il est aussi utile
qu'appréciable de pouvoir feuilleter une revue, notamment pour savoir si son contenu est
intéressant ou non ! Nombre de lecteurs n'étant abonnés à rien, ils choisissent leurs
lectures au coup par coup. A cet égard, le blister est vraiment la plaie de l'acheteur potentiel...
Comment découvrir les innombrables nouvelles publications et nouvelles formules tout en
préservant son portefeuille ? Comment éviter de se faire "arnaquer" par une première de
couverture un peu trop prometteuse, dissimulant un contenu vide ou sans intérêt ? Comment
décider d'acheter ponctuellement, en plus des titres auxquels on serait fidèle, un magazine
dont un dossier aurait capté notre attention ?
Pourtant, les alternatives existent :
- Certaines publications malheureusement trop rares ont adopté depuis
longtemps une colle plastique "smart" qui permet de fixer solidement un encart sans abîmer
le papier de la revue.
- Aux Etats-Unis, pays du Service avec un grand S, les "points presse" importants proposent
généralement des exemplaires sans emballage en libre consultation !
- En France, à quelques exceptions près, seuls Presqu'offert et ses petits
frères osent contenir un CD-ROM sans blister : en effet, le disque est astucieusement
accroché sur la première de couverture.
Va-t-on devoir fonder le CLAB, Comité des Lecteurs Anti-Blister ?
Ou créer un label RCSB, Revue Certifiée Sans Blister ?
(Imaginons un slogan sympathique : « Vous aussi, rejoignez le MLCK, Mouvement de la Libre Consultation en Kiosque ! »)
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